vendredi 18 février 2011
samedi 12 février 2011
C’est l’article de Ranjitha DELEBECQUE, paru dans Artistik Rezo ( 23/02/ 2010) qui résume le mieux le Cinéma d’Alexandre Messina
Alexandre Messina envisage l'entreprise de réalisation comme un parcours de recherche. Il admet la difficulté de concilier une volonté d'originalité avec une réalité cinématographique dont l'horizon serait en quelque sorte arrivé à son extrémité. Il s'agit de révolutionner non plus sur la forme, puisque tout semble avoir été fait par les plus grands, mais sur le fond. Il se concentre donc sur ce qu'il appelle « l'âme des personnages », le ressenti des acteurs, leur mécanique d'incarnation.
C'est pour cela qu'il a choisi de très peu écrire le scénario des ‘’Marais Criminels’’, laissant ainsi une grande liberté à ceux qu'il dirige et une grande place à l'émotion brute. Il refuse toute tentative de conditionnement du spectateur ; tout décrire sur le papier jusqu'au dernier battement de cil est pour lui plus qu'une aberration. Entreprise louable mais très peu appréciée par les sociétés de production amarrées à la notion de rentabilité. Fort heureusement, il a rencontré des individus qui ont cru en lui et l'ont aidé à mener à bien ce projet. Il cumule ainsi les casquettes de réalisateur, co-scénariste et producteur. Responsabilités lourdes à porter mais c'est un passionné, passionné exigeant qui aime avant tout partager, échanger et faire découvrir.
Alexandre Messina raconte qu'il a découvert le Marais Poitevin un peu par hasard et a été immédiatement séduit par l'atmosphère des lieux. L'omniprésence de l'eau, la tranquillité des espaces, semblaient le meilleur refuge pour ses deux héroïnes en mal d'amour à la recherche d'elles-mêmes. Afin de pousser l'expérience à son paroxysme,Internet, télévision et téléphones portables ont été bannis du tournage, obligeant les deux jeunes actrices principales Ophélie BAZILLOU et Céline ESPERIN à une introspection parfois douloureuse. Ce processus de création pourrait paraître extrême, néanmoins il a permis aux individus de se révéler, de se réincarner et d'apporter fraîcheur et intensité au récit : « Il y a une grâce sur ce film que je n'ai rencontré nulle part ailleurs », précise t-il.
En amenant ainsi les êtres à se dépasser, Alexandre Messina offre au spectateur un univers rempli d'idéaux brisés et de rêves inaccomplis, qui puise sa force dans le renouvellement constant des individus et de leurs aspirations. Ce film est le projet d'une décennie mais pas celui de toute une vie, alors à quand le prochain ?
Ranjitha DELEBECQUE
samedi 5 février 2011
La Troupe de Cinéma.
La Troupe de Cinéma est un projet qui mêle formation professionnelle au jeu devant la caméra et production audiovisuelle sous forme de 2 ateliers par semaine au hangar de Marcel à Flateurville, village imaginaire de Laurent Godard, réellement situé dans le 10ème.
Des formats courts sont filmés chaque mois, et diffusés sur la Tv web de l’atelier.
A l’issue de la formation, les comédiens sont engagés à participer au tournage d’un long-métrage.
L’atelier permet également de fédérer et fidéliser des spectateurs en amont de la diffusion du long-métrage.
Des formats courts sont filmés chaque mois, et diffusés sur la Tv web de l’atelier.
A l’issue de la formation, les comédiens sont engagés à participer au tournage d’un long-métrage.
L’atelier permet également de fédérer et fidéliser des spectateurs en amont de la diffusion du long-métrage.
Les conditions d'inscription.
Le prix de la formation englobe les frais de location de la salle, rémunération des techniciens et du formateur, amortissement du matériel.
Il est demandé un forfait de 160€/mois.
Les comédiens signent une charte d’engagement relative à la confidentialité, à la discipline et à la régularité du travail.
Un esprit de troupe anime continuellement le projet, à tous les moments de son élaboration et de sa réalisation.
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